Oh là là, salut l’ekip ! Je me languis déjà depuis plusieurs jours de vous envoyer cette newsletter parce que je suis tombée sur des trucs trop chouettes que je voulais vous partager. (Mais j’ai promis de ne pas spammer alors, tranquille tranquille.)
Le Bureau des Méthodes
(déjà, avant même que je sache ce que vous faites dans ce bureau… engagez-moi. J’adore les méthodes.) Il s’agit en fait d’un dispositif de diffusion de protocoles artistiques. Attention, quand je dis « j’adore les méthodes », ne me prenez pas pour l’enfant caché de Ford et Taylor (je serais franchement bien concernée cela dit).
Avec le BdM et son canal Telegram, vous vous offrez plutôt l’occasion de vous échapper de vos habitudes, le temps d’un petit exercice créatif une fois par semaine. C’est ça le numérique que j’aime bien. D’ailleurs, derrière ce projet, on retrouve, entre autres, le collectif Hérétique. Pensées, créations et transmissions.
Je réitère : engagez-moi. Iels proposent (attentions, mots de gauche incoming) une alternative au « sens du progrès » dogmatique auquel les tech-bros de la Silicon Valley veulent nous faire croire comme paroles d’Évangile. Et nous sommes toustes devenues pratiquant·es sans vraiment se soucier de comment ça marche. Amen.
Allez lire leurs pensées et jeter un œil à leurs créations. Parmi celles-ci, une autre m’a mis des petites fleurs dans le cœur, c’est leur projet Dérive (par pitié que quelqu’un·e nous développe ça en Belgique !) C’est une appli pour « réapprendre à flâner dans les villes ». Vous avez une direction, une distance et c’est tout. Vous avez rentré l’adresse où vous désirez vous rendre ou on vous a envoyé un lieu de rendez-vous. Pas d’itinéraire imposé. Tout ça m’a l’air vraiment super (Encore plus super que pas de collecte de données perso et emprunte carbone faible. Ça fait plaisir.)
Flâner dans les bons coins
Il existe aussi sur nos internets des brocantes numériques. On y trouve de tout (sauf ce qu’on cherche, c’est la règle, je crois). En tout cas, ça a donné une belle idée au Confort Moderne qui a missionné l’auteur-compositeur Emile Sornin aka Forever Pavot dans une quête bien étrange en Poitou-Charentes.
Y’a pas que des « grand·es musicien·nes », qui ont des instruments incroyables chez elleux. Y’a des collectionneur·euses, celleux qui se sont dit qu’un jour iels allaient s’y mettre puis finalement c’est trop dur, pas la patience, pas la rigueur (à ce sujet, si quelqu’un·e veut me racheter mon oud ou mon violon 3/4 de mauvaise facture, mais tout à fait OK pour l’étude, écrivez-moi. Prix sympa). Y’a des inventeurs-bidouilleurs aussi, bref, pas les typical people qu’on voit sur le perron des grands conservatoires.
Au-delà de la collecte de sonorités, ça donne un super prétexte pour aller à la rencontre des gens. Vous devez le savoir maintenant, les gens, ça m’inquiète un peu, mais s’il y a une excuse artistico-scientifico-ludique derrière, je peux me laisser tenter. En tout cas, ça donne ici un doc de 26 minutes et un disque à la fin.
Ça valait bien le déplacement.
Tiens et pour clôturer sur le topic des bons coins, je serai dans les Vosges le week-end prochain (à 20 min au N-O de Gérardmer) si vous êtes de la région, envoyez-moi vos bonnes adresses bouffe et jolis coins option petite ballade. Choukran.
Musique pour les yeux et les oreilles
On a vite fait de se moquer des régions/provinces en disant qu’on n’y a pas encore installé l’internet (voire l’électricité, mais là ça devient vraiment méchant). Bah en attendant moi j’habite « la capitale de l’Europe », je suis chez le plus grand provider de télécom du pays et j’ai encore une connexion de merde. Pas de quoi se la raconter. Au bureau pareil. C’était tellement la cata mardi dernier que j’ai jeté l’éponge et re-re-re-regardé le seul film qui me traîne sur l’ordi : Only Lovers Left Alive. Ça m’a donné envie de foutre le camp à Tanger (encore), de mettre des gifles aux artistes dudes torturés ouin-ouin casse-couilles (encore) et faire un date avec Yasmine Hamdan (encore). Je me suis rendu compte aussi que ce film à 10 ans et que sa B.O. fait partie des B.O. que j’écoute le plus. — Petite parenthèse : en allant remplir mon letterboxd, j’ai checké quelques-uns des commentaires sur OLLA… et j’ai bien rigolé.
maneleeo : Are they vampires, or simply introverts who are really into rock music? I really can't tell.
Lowen : Definitely vampires
Annie : This reminded me of that post "why are vampires always wealthy in movies, like how do they make a living?" and someone replied, "if you've been alive since 1892 and still broke, just step into the sun."
C’est quoi vous votre B.O. pref ? Raaah ça y est… j’ai envie d’en citer 15 000 maintenant noooon. La B.O. de Virgin Suicides faite par Air. Voilà. Et enfin, excellent « coup marketing », à mon sens, la sortie de la B.O. de Holly composée et interprétée par Johnny Jewel juste avant la sortie du nouveau film de Fien Troch. Je ne sais même pas de quoi ça parle. Je n’ai pas vu une seule image et pourtant j’ai très envie d’aller voir ce film.
L’occasion est toute trouvée pour vous inviter à regarder le court métrage musical réalisé par Alice Khol, Tarot. — Alice est d’ailleurs l’invitée du dernier épisode de Amour, Gloire et chips. Cette sortie est aussi accompagnée de la release du titre Alethea composé par River into Lake faisant partie du film et premier extrait d’un album à venir.
Tant qu’on est sur la promo Julia Camino corp.
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Enfin, et si on achetait un cinéma ?
On se laisse là-dessus pour aujourd’hui.
Force et couette douillette 🐿️
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